Pour ma part, j’utilise trois grands types de sablage :
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Les sablages de jeu
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Les sablages agronomiques
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Les sablages conséquents
Ces trois méthodes de travail sont indispensables à la bonne
tenue des surfaces de jeu, mais elles ont toutes un intérêt bien distinct.
Nous allons commencer par les sablages de jeu appelés, plus
couramment, le top dressing. C’est un apport de sable très léger (0.2 à 0.3
l/m²). Ces petits apports de sable sont réalisés de manière hebdomadaire en
période de pousse active du gazon. Les quantités infimes de sable ne créent une
gêne que très éphémère, sur la surface de putt.
Le but recherché est la dilution régulière des fibres du
gazon, le deuxième effet est le durcissement et l'homogénéisation des surfaces
entre elles. Pour ce faire, nous pratiquons tous les deux ans, des tests au
pénétromètre (rapport souplesse fermeté) pour identifier les différences au
sein d’un même green, et plus largement, sur l'ensemble des greens.
Les sablages agronomiques (environ 1 l/m²) permettent l’amélioration
des caractéristiques physiques, chimiques et biologiques des sols. Ils sont
préparés pour répondre à des problèmes décelés sur analyse de sol. Ils permettent
également d’améliorer la composition floristique des greens en apportant des
graminées nobles. Pour ma part, ces
sablages sont essentiellement mélangés avec des amendements, argile et semence
(type agrostide capillaris).
Pour finir, le sablage conséquent (environ 3 l/m²) que nous
utilisons uniquement sur de très grosses opérations mécaniques, de type
extraction de matière. Le sable va remplir les cheminées pour stabiliser les
sols. Il permettra également de maintenir des zones non compactées, autour desquelles
les racines pourront se développer en profitant d'une activité biologique
supérieure (l'oxygène étant présente en plus grande quantité). Cela fait 7 ans
que nous n’avons pas utilisé ce type d’approche, car, pour le moment, le feutre
est contrôlé et les sous-sols ne présentent aucune trace d'asphyxie.
Photographies 1 et 2 : Nous pouvons observer que
la matière est bien diluée. Il n’y a pas d’effet de strate causé par des
sablages peu fréquents, les racines et la plante ne s'en portent que mieux (12
cm de profondeur pour 4.2 mm de feuilles)
photographie 1 |
photographie 2 |
Photographies 3 et 4 : les anciens carottages sont profonds, mais toujours intactes (le sable blanc), des racines blanches descendent dans le profil de sol, aucune trace d'asphyxie ni d’accumulation. Le carottage n’est donc pour le moment, toujours pas à l’ordre du jour.
photographie 3 |
photographie 4 |
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